10 ans après mon premier semi-marathon hypothermique qui s’était fait en 2014, je viens de terminer mon deuxième (et pas le dernier!) semi-marathon de Montréal 2024.
Semi-marathon de Montréal 2024 – La veille
La veille, j’ai été chercher mon dossard et acheter mon t-shirt violet pour être dans le thème de l’événement.
Je me suis assurée de bien m’hydrater avec un verre toutes les heures ; et de bien manger mes repas à base de riz et de protéines tout en évitant bien les fibres!
Le soir venu :
- J’ai rassemblé mes vêtements
- Accroché mon dossard, chose qui me prend toujours une éternité à faire parce qu’il est toujours accroché de travers, j’ajuste à droite, à gauche, à droite, à gauche… je m’agace, j’abandonne et je garde mon dossard accroché de travers!
- Préparé mon sac pour le vestiaire
- Rechargé mes écouteurs, mon téléphone et ma montre Garmin
- Et testé ma tenue!
Et j’ai bien fait de vérifier … je me suis rendue compte que Salem avait donné un coup de crocs dans mon sac d’eau! Un coup de tape et c’était réparé!
Avant le départ
Je déteste le matin d’une course. Quand mon réveil sonne un dimanche à 5 h du matin, je me pose toujours la même question : mais pourquoi est-ce que je fais ça ? J’évite de trop réfléchir quand cette question surgit et je passe en mode pilote automatique : m’occuper de Salem, prendre rapidement mon petit-déjeuner et un café pour avoir le temps de digérer avant le départ, me laver, m’habiller, et partir !
J’y suis allée en métro. En chemin, j’ai croisé un raton laveur qui fouillait une poubelle à la recherche de nourriture. J’ai fait le trajet avec une centaine de coureurs qui, comme moi, se rendaient au Parc olympique de Jean-Drapeau. J’aime observer les gens sur la route : il y a ceux qui sont encore endormis, ceux qui sont super concentrés, ceux qui se demandent s’ils vont atteindre leurs objectifs, etc.
Arrivée sur place, j’ai été agréablement surpris par l’organisation ! J’avais prévu de venir plus tôt pour faire la file aux toilettes et au dépôt des sacs, mais c’était tellement fluide qu’en moins de 30 minutes, je cherchais déjà comment occuper l’heure d’attente avant le grand départ !
Pendant la course
Il y a une chose que je déteste profondément sur la ligne de départ : ce sont les gens qui ne respectent pas les vagues de départ… Bref, j’étais dans la 3ᵉ vague et j’ai été agacée de voir, devant moi, des coureurs de la 7ᵉ vague qui se positionnaient et m’ont bloqué quelques minutes plus tard parce qu’ils étaient TROP LENTS ! Voilà pourquoi il faut respecter les vagues, pour ne pas gêner ceux qui courent plus vite que soi !
Mais il y a une image que je retiens de ce départ : franchir la ligne au milieu d’une foule motivée à bloc. L’énergie était folle !
Comme prévu, les 10 premiers kilomètres étaient très faciles. La redoutable première côte à Berri-UQAM était un peu pénible et m’a fait perdre pas mal de temps. Au kilomètre 13, j’ai commencé à fatiguer. Au kilomètre 15, une énième côte m’a tué les jambes. J’avais hâte de voir la ligne d’arrivée au kilomètre 18. J’étais épuisée au kilomètre 19. J’en avais vraiment assez au kilomètre 20. J’ai tenté (difficilement) d’accélérer en réalisant que la ligne d’arrivée était toute proche. J’ai tout donné en arrivant sur le tapis rouge déroulé sur le bitume pour nous accueillir au 21ᵉ kilomètre !
Après la course
Un œil sur le chrono : 2 h 03 ! Je suis fière d’avoir battu mon record personnel, mais je suis un peu déçue, car je visais 2 h ou moins !
L’organisation était géniale au départ, mais chaotique à l’arrivée ! Je crois qu’il m’a fallu une heure pour sortir du site !
Une fois rentrée chez moi, place à la récupération avec un bon repas : le traditionnel poulet et patates du dimanche… avec une part pour Salem, évidemment!
Semi-marathon de Montréal 2024 – Et maintenant?
Je pensais aller courir une course officielle durant mon voyage au Japon, mais ça ne s’est pas fait ! Ma prochaine course sera donc en avril 2025 pour un 10 km, et je suis déjà inscrite pour le prochain semi-marathon de Montréal en septembre 2025 !